B.1.2. Comme un oiseau sur la branche

 

       Je viens de me rendre compte que je me devais d’opérer l’ouverture de mon site web par ce simple aveu.

     Loin de tout exhibitionnisme (je m’en suis déjà défendu) ou de tout narcissisme (comme d’aucuns ont pu le suspecter), je réalise que j’ai voulu, à la vérité, créer ce site pour renouer contact avec mes fils Christopher et Terence, âgés respectivement de 34 et 27 ans. Un peu une manière de dire à chacun d’eux, comme dans le film de Philippe Lioret, « Je vais bien, ne t’en fais pas ».

     J’ai quitté leur maman certes, mais je n’ai jamais voulu disparaître de leurs vies. Si, d’aventure, ils tapaient mes nom et prénom sur un moteur de recherche – ma préférence va sans conteste à Google – en plus d’autres informations sur ma personne qui sont déjà du domaine public, ils tomberaient inévitablement sur ce que j’ai choisi de leur livrer aujourd’hui et qui est destiné à combler le vide douloureux des quinze années où nous ne nous parlons plus.

                       AIMONS-NOUS VIVANTS !!!

P.S. : La photo jointe, la seule que j’ai en ma possession où nous voit tous ensemble, a été prise devant notre domicile de Caracas en 1994, peu de temps avant notre départ pour l’Equateur.

Plaisir, 15 février 2012