Parmi les défauts que je dénonce souvent chez mes proches figure, au premier rang, l’ingratitude, le manque de reconnaissance.
En écrivant ce billet du jour, je ne voudrais pas me rendre coupable de la même faute en excluant, derechef, les centaines de personnes, des parents, des amis, voire des inconnus, qui m’ont aidé à avancer dans ma vie. Mais, si je ne devais en retenir que trois, je les réunirais, sans aucune hésitation, sous le sigle PVS : « P » pour Pounon, le petit nom de la femme qui m’a mis au monde à Abomey (Bénin) en 1953 ; « V » pour Verny, ma famille adoptive que j’ai eu la chance de rencontrer à Dakar (Sénégal) en 1963 ; « S » pour Soad, la femme qui est aujourd’hui à mes côtés et que j’ai connue à Quito (Équateur) en 1994.
Tout comme Jean-Jacques Rousseau dans ses Rêveries du promeneur solitaire, l’idée de ce sigle a jailli dans mon esprit alors que je reprenais mes marches matinales, hier, dans Plaisir. PVS n’est pas seulement un sigle, mais une marque déposée que je revendique « Pour un Voyage Simple » sur cette route de la vie que je parcours, avec constance, depuis soixante-douze ans déjà.
A Pounon, à René Verny qui a symbolisé pour moi avec honneur la famille du même nom, et à ma chère Soad, à ce fantastique trio de tête dont les membres ont eu aussi l’opportunité de se connaître et de s’apprécier, je veux, du fond du cœur, dire MERCI !
Plaisir, 20 septembre 2025